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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 10:54

Vendredi 28 janvier. Berlin. 1h30 du matin. Icon club. A l'occasion de la sortie de « Long Distance », son dernier opus, Onra a entrepris une tournée européenne. Ce soir nous sommes aux premières loges.

 

 

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Club réputé pour ses lines up drum'n bass, malgré une programmation éclectique,l'Icon est à taille humaine.Sa salle principale, avec ses arcades, ses murs et ses plafonds faits de briques rouges, a des allures de cave.Un espace qui n'est pas sans rappeler les petites salles de concerts et restos français.

 

On est un peu loin du « standing » berlinois. D'ailleurs, il arrive fréquemment que les français d’ Ed Banger viennent faire leur set dans ce club. Il n'y a certainement aucun lien mais je le fais.

 

 

 


 

 

 

Le set d’Onra débute. Il est accompagné au clavier de son ami Buddy Sativa. L'entrée en matière avec « my comet » est idéale et jette le public dans l'ambiance de son show.

 

Mais rapidement quelque chose contrarie notre artiste. Les échanges avec Buddy et le technicien son se multiplient. Il jongle d'une machine à l'autre à une cadence infernale. Les transitions échouent. Jusqu'à ce qu'il finisse par stopper son set pour faire une intervention au micro. Il explique aussitôt à la salle que sa deuxième MPC vient de le lâcher, sachant que la première lui avait fait faux bond juste après son arrivée à Berlin - certainement pendant le transport.

 

Les explications qu'il nous donnera pendant l'entretien seront plus précises mais pour tenter d'être clair, les boucles qui se chevauchent et qui forment une séquence ne peuvent durer que quelques secondes alors qu'elles sont censées durer 2-3 minutes. Pour éviter la déconfiture, il lui est nécessaire de pratiquer un exercice qui ne relève pas des aptitudes humaines. Il y parviendra tant bien que mal, mais le résultat est loin de la performance qu'il envisageait. Déception.


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A la fin du set, nous le rejoignons pour une petite interview. Rencontre:

 

Il est 3h00. Il n'y a pas de backstage à disposition. Nous sommes dans le sas de l'entrée, seul endroit où nous pouvons nous entendre. L'ouvreuse nous redirige vigoureusement vers l'espace fumeur. Emplacements qui ne font pourtant pas légion dans les clubs berlinois. Onra est accompagné de Buddy. Verre dans une main, cigarette dans l'autre, le moment est à la détente : C’est avec simplicité et enthousiasme qu’il répond à nos questions

 

 

 

 

 

 

 

 

- Déclinaison de l'identité:

 

Onra (Arnaud Bernard), 29 ans, Beatmaker parisien, né en Picardie, arrivée à Paris en 2000.

 

Quand t'est venue l'envie de faire des productions, de créer des beats , de travailler sur une MPC (station de production utilisant un séquanceur musical et un échantilloneur)

 Et plus largement, quand as-tu découvert que tu étais mélomane?


 

 


 

 

 

Comme beaucoup d'enfants, j'ai baigné dans la musique par l'intermédiaire de celle qu'écoutaient mes parents.

Ma mère faisait des allers-retours fréquents en Côte d'Ivoire pour son travail.


J'ai découvert le hip-hop vers l'âge de 10 ans pendant mes séjours là-bas et aussi par l'intermédiaire de mon demi-frère qui m'a fait regarder des émissions comme « rap line » et ramenait des cassettes en rentrant de ses séjours à Paris. En Côte d'Ivoire, c’était à travers le poste radio de la maison, mais aussi dans la rue où nombre de jeunes écoutaient et pratiquaient..C'est là que j'ai commencé à avoir une nette attirance pour cette musique. Vers 97/98, on s'amusait avec des potes à rapper mais comme ça, sans instrus. On envisageait rien du tout. Il n'y avait rien de sérieux.


En 1999, j'ai commencé à pratiquer sur le logiciel EE-Jay, à créer des loops, etc.

Puis en 2003 j'ai acheté ma première MPC, le modèle 1000.J'ai passé énormément de temps dessus, sachant qu'en parallèle, je continuais mes études (en école de commerce-ndlr- ).

J'avais un pote qui me gravait des CD's. C'était surtout les nouveautés U.S, ce qui marchait à fond Transatlantique.

Après le bac, j'ai commencé à sortir non-stop voir des concerts, et toutes les semaines je faisais l'achat de 5-6 albums.


      - Advient ensuite ton premier album, "Tribute"...

 

Ouais, donc rencontre de Quetzal en 2006, un producteur parisien, et un pote aujourd'hui.

La même année on a sorti cet album. c'est une compilation de musiques soul revisitées.

On finira par vendre 2000 albums, ce qu'on n'envisageait pas du tout.

 

Et la rencontre avec Byron the Aquarius pour "The Big Payback" ?

 

Ca s'est fait par Myspace. C'est un producteur d'Alabama. Une espèce d'illuminé surdoué qui manie son clavier comme pas deux.

Ce qui est fou, c'est qu'il fait partie de ces gens retranchés dans le fin fond de la campagne américaine, je sais pas si tu vois, et qui n'a aucune prétention musicale ni ambition particulière. Juste un passionné.

 

Puis l'arrivée de "Chinoiseries"  qui t'a propulsé. Un album dont les sonorités sont nettement orientales, même asiatiques.

Apparemment l'inspiration t'es venue de l'un de tes voyages.

 

En fait, après un voyage au Vietnam à Saigon dont mon père est originaire, j'ai eu l'opportunité de faire l'acquisition  de Vinyls de musiques traditionnelles viet' et chinoise. Une réussite bien inattendue.

 

 


 

 

 

- Réussite dont la totalité des bénéfices faits à la suite des ventes du CD, a été reversée à une association d'orphelins au Vietnam. 

 

J'ai eu l'occasion de me rendre dans plusieurs associations humanitaires et j'ai fait mon choix pour l'une d'entre elles. Il y en a tellement là-bas...

Celle en question s'appelle "la goutte d'eau". Je suis retourné les voir lors d'un second voyage.

 

Sur "Long Distance", l'album dont tu fais la promotion à travers ta tournée actuelle, il y a le notable featuring de T3 des Slum-Village (groupe hip-hop de Detroit).

 

Pffff!!! Putain c'était génial.. C'était du domaine du rêve. Maintenant c'est fait. Ca donne des idées pour la suite.


 


 
 

 

 

 

Ton album se situe dans le top 10 de Phonica Records et dans le top 25 de Picadilly album of the year.

 

Picadilly ça fait vraiment plaisir, ils sont assez sérieux. C'est une vraie reconnaissance pour moi.

 

Les beats sont très "funky" sur cet opus, et les précédents, excepté "Chinoiseries", sont largement imprégnés de "black music". Est-ce que ça restera ta marque de fabrique ou bien tu souhaites toucher à d'autres styles?

 

Ah mais non !! Il est clair que mon inspiration est basée sur le Hip-hop. Je suis un fan inconditionné de Jay-Dee (Beatmaker américain de génie de Détroit). mais j'écoute également beaucoup de rock des 60's et 70's, ainsi que du rock progressif dont je suis de plus en plus friand.

En ce moment je travaille sur des sonorités plus électro.

Peut-être un nouveau projet aux tendances Deep-House...

 

- "Chinoiseries part II" est en cours. La sortie est prévue pour quand? La barre a été placée haute avec le premier volet. Notamment avec le titre "the Anthem"; Comment as-tu abordé ce nouveau projet?

 

Chinoiseries part II est censé être prêt. D'ailleurs il a été terminé à plusieurs reprises mais je suis beaucoup plus intransigeant aujourd'hui, et je rentre dans le cercle vicieux du perfectionnisme . Il comportera 32 titres comme son prédécesseur, ce qui en soit est pas mal, mais il faut savoir qu'il m'arrive d'écouter 50 instrus par jour !! Surtout après le succès du premier, c'est très difficile pour mi de faire un choix final. La maison de disque commence à pas mal me le rappeler (rires).


 

                                  L1003458

 

 

 - Ton meilleur public? Live?

 

Sans hésiter, la Pologne! Les gens semblaient pour la majorité connaitre mes productions et c'était vraiment une ambiance de fête. J'ai pu me rendre compte de l'exigence de ce public en discutant avec certains après mes shows. Ils sont plus pointilleux et exigeant.

 

Merci Onra pour cette interview. On te souhaite bonne chance pour la suite de ta tournée. Destinations?

 

C'est moi qui vous remercie. Je retourne à Paris pour un "tribute" à Jay-dee le 19 février à la Bellevilloise Puis à partir de mars aux Etats-Unis. En espérant que le matos ne me claquera pas dans les doigts cette fois-ci...


                                                     L1003464 

 

Remerciements à Louis Fabriès pour les photos.   http://www.louisfabries.com 

 

 

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 12:05

 Booba, bon pied bon œil.

 

 

[ Texte: Pierre Ezouine ]

 

 

booba.jpg

   On le sait, Booba se porte bien. Installé à Miami  depuis bientôt deux ans, il caracole en tête des charts, enchaînant les disques d'or sur son label indépendant Tallac records (Son premier opus Temps mort  était paru sur le label indépendant 45 scientifique -ndlr), en recherche permanente de compétition pour rester le « number one » dans le rap français - « Tu veux t'assoir sur le trône? Faudra t'asseoir sur mes genoux. » -.

 

                             

 

 

                          Droits réservés

 

   Ellie Yaffa, aka (1) « B2O »,aka « le DUC de boulogne », aka« Saddam Hauts-de-Seine » et j'en passe, a quitté la France pour la Floride car elle ne lui inspire pas confiance, ne le reconnait pas pour ce qu’il est et ce qu’il fait. Il reste figé sur sa position de stigmatisé – « Les Noirs, [les Français] sont habitués à les voir balayer dans la rue, faire les poubelles, garder les enfants des plus riches. Ou chanter Saga Africa. Les Noirs, ils marchent pieds nus, ils dansent. Mais dès que tu commences à faire du business, oh la la... ».

Il avait effectué un séjour d’un an à Detroit lorsqu’il avait 15 ans où il se remémore que personne ne le regardait de travers, que sa tenue vestimentaire ne provoquait pas de réactions dédaigneuses, que sa couleur ébène n’était pas qu’un simple indicateur de ses origines étrangères…


Il est partisan du communautarisme, philosophie qui pour lui représente une force, un pouvoir, qui, exprimée de quelque manière qu’elle soit, aura une incidence pour d’éventuelles revendications.

Phénomène que l’on essaye à tout prix d’enrayer en France, reflet de l’endémie sociétale, allant à l’encontre des valeurs et des idéaux de la République.

 

 

 


 

 

 

Mais nous ne sommes pas là pour parler géopolitique. J’en reviens donc au sujet principal de cette chronique qui est la sortie du dernier opus de Booba : Lunatic.

 

B2OBA est un artiste à la longévité remarquable, avec plus de 15 ans de pratique dynamique, fort d’un travail sans relâche. Il acquiert depuis quelques années maintenant, une grande notoriété malgré son choix de ne pas être médiatisé à tout va. Ses promos sont succinctes et il ne fait pas le bonheur des journalistes… Sans fioritures, sans humour, sans humeur, il ne laisse rien paraître. C’est d’ailleurs ce profil de businessman qui occulte, avant tout, celui d’artiste.

 

Ses morceaux ne sont pas très répandus et la station Skyrock, la plus susceptible de les radiodiffuser, a largement censuré certains de ses hits (Booba aurait eu des différends avec le directeur de programmation de la station, Laurent Bouneau- ndlr).  De Lunatic -avec des collaborations notables au sein du collectif Time Bomb- jusqu’à sa carrière solo, riche aujourd’hui de 5 albums, il sévit depuis 1995.

Seulement voilà, après avoir quitté Lunatic  -je parle bien du groupe avec Ali, pas de l’album, il va falloir suivre ! -, il prend son envol («Simplement qu’les aigles ne volent pas avec les pigeons » Rats des villes).


Aujourd’hui, plus de trois semaines après sa sortie, Lunatic est 33ème dans les charts avec 70.000 ventes. Il a été premier pendant plusieurs jours. Manifestement, il est devenu le baromètre du rap en France (avec peut-être Rohff).

 

 


 

 

 

Bon, tout cela est le résultat d’une réussite et d’une  recette remarquable. Mais qu’en est-il du contenu de ce palet ?

0.9, le précédent, était déjà le reflet d’un virage artistique peu réjouissant. Alors ok, les productions sont toujours plus soignées, prises en charge par de nouvelles pointures telles que Martians production, qui ont déjà côtoyé et collaboré avec d’autres artistes renommés. Elles sont clairement influencées par celles de ses confrères d’outre-Atlantique, à la sauce « dirty-south » et « krump », qui sont des mouvements à l’origine du succès entre autres de Lil’ Wayne. B20 s’est d’ailleurs entouré des plus grands noms du rap U.S du  moment pour effectuer les incontournables features ( T-Pain, P-Diddy, Ryan Leslie…).  Donc on va dire que les bons condiments sont présents pour préparer le plat, mais il manque l’ingrédient principal pour un résultat harmonieux : les textes !!!

 

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                                                                                         Droits réservés

 


Autant les productions de ses deux premiers albums –Temps mort ; Panthéon - n’étaient pas aussi élaborées et peaufinées (et pourtant déjà percutantes), autant ses lyrics étaient des plus singuliers et uniques en leur genre, avec ses punchlines dont lui seul pouvait être l’auteur et qui l’ont intronisé à tout jamais parmi la crème des rappeurs français.


Beaucoup d’artistes ont reconnu son talent et sa plume, de Diam’s à Thomas Ravier (écrivain ayant fait un papier dans la Nouvelle Revue Française encensant Booba et le comparant à Céline) en passant par Benjamin Biolay. Cependant, il arrive qu’à force de notoriété, on finit par s’asseoir sur ses acquis et que par trop d’égo, l’inspiration en est altérée. C’est exactement ce qui est arrivé à B2O sur Lunatic. Le travail est flagrant, les clips sont toujours plus soignés, riche d’une réalisation avec Chris Macari aux commandes –réalisateur de génie devenu incontournable dans le paysage du rap Français- mais en ce qui concerne les textes, c’est une autre affaire.

L’autocélébration et l’égo trip sont des caractéristiques qui font parties intégrantes du rap mais ne sont distrayantes que lorsqu’elles sont dosées. Rappeler sans cesse qu’on est inégalable et que ce que produisent les autres sont de « jolis cacas », fait qu’on se lasse très vite. Alors on finit par constater que c’est aux dépens de véritables preuves de cette supériorité proclamée.

 

 

 

Mais je veux faire note de l’utilisation d’une technique que Booba fut le premier à employer dans le rap en France ; le bien nommé AUTO-TUNE !!!! Il l’utilisait déjà dans ses deux derniers albums mais la nouvelle tendance de notre rappeur, imitant la vague U.S, c’est de l’utiliser lors des refrains, et s’il vous plait en chantant ! Quand je dis « en chantant », c’est bien qu’il ne rappe plus mais utilise une mélodie vocale, ce qui dans le milieu du hip-hop contemporain n’a pour seul but que de toucher un  public plus large.

 

Alors « le biff », «  les tass’ », « le biz’ » et  « les grosses gammes » c’est bien, mais seulement quand le style est de mise.

Le DUC porte une couronne et connait son travail, peut être au détriment de l’originalité…

 

 


 

 

 

 

  Pour ceux qui n'aime pas le rap, encore moins le gangsta rap, je vous conseil de jeter un coup d'oeil aux lyrics de ses premiers albums. A défaut d'aimer le genre, on peut apprécier la plume.

  • http://www.abcdrduson.com/lyrics/lyrics.php?id=185
  • http://www.abcdrduson.com/lyrics/lyrics?id=189
  • http://www.paroles-musique.com/paroles-Booba-Mon_Son-lyrics,p1282

(1) "As Know As"

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 20:59

 

 

 Live report de Flying Lotus au Rex Club, à  l'occasion  de la  tournée pour la sortie  de son    nouvel  opus  "Cosmogramma".


 [Texte : Pierre Ezouine]

 

 

 

             

 

 

 

 

 Un mercredi soir comme on en aimerait plus souvent. Plus besoin d'attendre le week-end, le Rex nous offre pour 15€ sur place - mais oubliez les boissons... - , un line-up qui a le don de nous ragaillardir pour le reste de la semaine ! Nous célébrons la venue de Flying Lotus au Rex club. Accompagné de Walls, Krikor, Wet et Krazy Baldhead.

 

 

  En entrée un Dj set de Krikor (Tigergushi - Ed Banger) qui nous met l'eau à la bouche avec des productions revisitées du label WARP ( label hébergeant Flying Lotus- ndlr).

 

 

  Puis vient le tour de Walls, Dj's Londonien ( label KOMPAKT ), avec un set post-rock qui pendant une heure va s'étendre pour idéalement introduire, grâce à des beats électro aux teintes psychédéliques, la tête d'affiche de la soirée. A l'approche de la fin du set, le public qui semble apprécier la performance du duo, se rapproche sensiblement de la piste pour s'imprégner de l'atmosphère réchauffée. Ainsi s'achève la prestation d' Allessio Natalizia et de Sam Willis - pour lesquels je réclame une attention particulière -.

 

 

 

              

 

 

 

 

 

  S'en suit une courte pause durant laquelle advient la distribution hasardeuse de masques noirs et blancs, avec pour seul motif deux yeux ornés de plumes dessinées, qui ne sont pas sans rappeler le panache d'un phœnix. Les avertis reconnaitront la jaquette du dernier EP de Flying lotus, « Pattern +Grid World ».


                                   Flying-Lotus-pattern-grid-world.jpg


  Pas grand chose à faire pour notre Dj venu tout droit de Los angeles, car le public en effervescence est déjà conquis. Le roi du space-hop semble d'excellente humeur et son sourire se transmet sur tous les visages des fans, qui l'acclament au pied de la maigre barrière séparant les deux parties.


   Les instrus sont chargées et cinglantes. Quiconque voudrait quitter la salle, la basse surpuissante et sa cadence envoûtante les en empêche.Les inspirations orientalo/africaines, serties parfois de soul, souvent de beats hip-hop, sont mêlées à l'électro dont les influences de Détroit sont nettes, ne laissant aucune chance à ceux qui voudraient décrier notre artiste. La musique est chargée mais n'en est pas moins digeste, hyper éclectique mais jamais dispersée. J'aimerais peser mes mots mais je vais le dire, nous avons à faire à l'une des plus belles fusions entre l'électro psychédélique et le hip-hop. Qui me blâmerait si je parlais de post-électro ?

Nous avons même droit à des morceaux spécialement mixés pour l'occasion, et nous reconnaîtrons des morceaux accompagnés d'exraits de Radiohead ( Tom Yorke a collaboré sur le titre « ...And the world laughs with you » issu de l'album Cosmogramma) ainsi que les moins étonnants Beastie Boys. Steve Ellison va perfectionner son set par des interventions microphoniques, qui ne manqueront pas d'enflammer le live.

 

Une heure et demi se sont écoulées, malgré les oreilles bourdonnantes et les jambes ankylosées, la fosse en redemande. Mais il est temps pour le Lotus volant de s'envoler et nous laisser ainsi découvrir les visages en sueur de nos voisins, pour finalement constater le travail accompli de notre bourreau des platines.

 


                   

                  

 

Il reste alors le set de Krazy Baldhead (Ed-Banger - Fr), mais n'oublions pas, il est 3H00 du matin, et demain ce n'est ni samedi ni dimanche ! Alors bon vent camarades !

 

 

Une attention toute particulière au label Warp qui mérite qu'on y jette un oeil - Aphex Twin, !!! (Chk Chk Chk), Bloody beetroots et j'en passe... - . Je le recommande vivement aux amateurs de labels indépendants, qui n'ont pas de quoi rougir face à ceux de la mainstream. A vos écouteurs !

 

 

 

             

                  

 

 

 


 
 

 

             

                  
                       

 

 

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