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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 18:54

Pascal Lamy, lehttp://stephaneragot.free.fr/etplus/images/liens/omc.jpg directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce, garde l'espoir d'une conclusion des négociations dites du cycle de Doha en 2010. Il appelle les 153 membres à réserver la dernière semaine de mars 2010 pour les négociations. Commencées en 2001, ces négociations comportent des volets cruciaux du commerce mondial, l'agriculture, les services et la finance. Mais les tractations se déroulent dans une grande indifférence, les pays défenseurs du libre-échange semblent eux-mêmes se désintéressés de l’enjeu. 

Il faut dire que le monde évolue rapidement, la crise financière mondiale et surtout l'engouement pour la lutte contre le réchauffement climatique sont désormais sur le devant de la scène. L'administration d'Obama, par exemple, ne cache pas ses priorités : les négociations de Doha n'en sont pas. Le commerce mondial chutera de l'ordre de 9 à 12 % en 2010. Parallèlement, les pays en développements multiplient entre eux, les accords de libre-échange. Les pays riches ne sont plus les seuls débouchés économiquement viable et le changement ouvre des perspectives. A l'heure ou nos économies freinent des quatre pieds, la tentation protectionniste est grande. Les politiques ont, bien sûr, tournés très facilement avec le vent. Les grands idéologues du libéralisme d'hier sont les écolos pratiquants d'aujourd'hui.

Surtout les piliers de la contestation altermondialistes d'hier, se voient aujourd'hui comme les pionniers du l'économie "verte". Il est vrai que tout est lié. Le nouveau modèle sociétal proposé englobe ces différents aspects, le commerce mondial est lié aux nouvelles problématiques écologiques. Le sommet de Copenhague a donné lieu à des manifestations spectaculaires et déterminées. Partout des initiatives sont venues alertées les opinions publiques sur l’urgence de la situation. La répression de ces manifestations était à la hauteur des affrontements entre policiers et manifestants lors des sommets de l’OMC.

L'organisation de Genève n'a donc plus la côte auprès des contestateurs professionnels, malgré l’ampleur de ces négociations et l’imbroglio politique à l’œuvre en leur sein.

 

 

Pauline

 

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